7 juillet 2007

Cendres de néants

Au bord de la falaise, je lui ai proposé de prendre assez d'élan avec moi pour que l'on déploie chacune notre unique aile pour nous envoler ensemble. Je lui ai précisé auparavant que si elle ne le faisait pas , moi je m'élancerai à corps perdu, quitte à m'envoler seul... ou peut etre m'ecraser au fond du ravin,et n'être plus que néant... Elle n'a pas voulue.
J'ai insisté longuement, je n'en pouvais plus de rester là à ne pas avancer, à ressentir la peur au fond de moi, la terreur de l'echec, qui semait en moi le doute, et me faisait reflechir toujours et sans fin sur ce qui pourrait m'arriver, alors je me suis élancé tout seul , quitte à n'être qu'une feuille d'automne qui tombe d'un arbre et ne sera peut etre aperçu dans sa chute, car cette même feuille, voulait être consumé par le feu, qui dans ses cendres ,se sentirait, plus vivant, s'élevant aux cieux, telle une offrande, telle une louange, et ne serait en rien une perte mais bel et bien une benediction, les cendres d'un oiseau de feu hurlant dans les flammes crépitantes pour exprimer qu'il se sentait plus vivant que jamais.


Je ne sais ou, je ne sais quand, je ne sais qui,m'apportera un jour sa magie, la formule manquante de l'alchimie, que j'ai toujours recherché, que je n'ai jamais trouvé, j'attends nuits et jours, le jour rêvant d'amours, les nuits dans mes ennuis, sans que rien ne se produise, Faut -il une étincelle pour que nous deux, d'une seule et même voie, devenons explosive... forcer les rouages du destin, changer l'inéluctable, faire face à l'impossible, Puisque le propre même de l'impossible est de tout limiter alors répandons l'infini, l'amour car il ne peut être défini, par le seul usage des mots, mais aussi des gestes, de lémotion, des sentiments, de la passion et de toutes formes d'imaginations en réalisations.