11 juillet 2011

55/100 take a deep breath

Après la traversée du désert, ou je fis l'expérience d'un long passage à vide, ni vraiment joyeux, ni vraiment triste, tout simplement nonchalant et maussade à me laisser voguer par les aléas sinueuses de l'existence, je suis enfin devenu bien plus en contrôle avec moi-même, du moins je le sens, je n'ai plus trop d'à priori quant à ce que les autres peuvent penser de moi, des extensions de ma personne qu'ils peuvent s'imaginer par rapport à telle action, telle expression ou encore telle posture que j'ai adopté.

Je me rends compte alors que rien ni personne n'est dans mon esprit, tout en acceptant le fait qu'il y ait un mondeà l'éxtérieur de moi, et qu'il n 'a pas ou peu autant d'emprise sur ma personne qu'auparavant: en somme, ce que certains appellent destinée.

Que mes amitiées liées et déliées, ou encore les inimitiées, rien n'est là par hasard, et pourtant le hasard existe, il se trouve entre ces deux intervalles relationnelles. Tout comme en amour que beaucoup s'estiment mériter mieux. Pleurant sur leur sort de solitude, menant leur de vie de solitaire comme une force, une carapace indestructible, alors qu'ils se créent les remparts de leur propre isolement. La solitude ne devrait pas être forcée, mais belle et bien choisie. Là ou certains voient de la fatalité, d'autres y voient une opportunité, un lieu de changement de tous les possibles.

C'est pour cela, qu'au moment même ou j'écris ces lignes je réalise qu'en amour et dans ses alentours, ces amis et ces faux-amis, il y a Légion. Celui que j'étais auparavant, jurer aux quatres vents, affirmer être quelqu'un de fort et d'indépendant, et pourtant chaque relation naissante qui se présentait à moi, m'a prouver le contraire. Derrière une intelligence sublimée et fine, je voulais à tout prix quitter ma vie de personne esseulée pour une vie à deux, mais être en couple ce n'est pas être l'autre, je considérais ma solitude comme une tare, cela se ressentait dans mes rencontres, et adieu la cohérence qui n'était donc plus!

Alors qu'à présent je me rends compte qu'être seul, pour moi en tout cas, ce n'est pas quelque chose de si triste, loin s'en faut, je me rends compte que je suis prêt à être avec quelqu'un, tout comme je pourrais en décider autrement, car je ressens une très grande maîtrise de moi-même, et cette même sensation m'est de plus en plus famillière, je m'en accoutume sans pour autant m'en enivrer ou en abuser. Et je suis pourtant encore très loin de mon chemin originel et spirituel, le fait de savoir que je suis sur la bonne voie, allié à cette conviction grandissante, ainsi qu'à la somme de toutes mes expériences: c'est terriblement réconfortant!

Le travail a fini par porter ses fruits, et ces mêmes résultats me donnent la fierté et la satisfaction d'avancer d'autant plus pour les temps à venir! Fini le temps ou je me définissais par ce que je possédais, et finissait par acheter et effet d'entraînement toujours plus et de manière compulsive et maladive comme une accroc du shopping et du télé achat du dimanche, à être zombifié devant le petit écran,, à zapper de chaîne en chaîne, et à ne pas savoir à laquelle se raccrocher sans sombrer ni tomber dans l'ennui et les mornes journées ou le temps passe et rien ne se passe!A attendre la révolution, mais si je n'y mets pas de ma participation et de don de soi, rien n'arrivera! Oui vous l'aurez compris, derrière une apparente assurance, l'arbre qui cachait la forêt de la misère n'est pas loin, le portait est grossi volontairement, mais il est important que pour prétendre vivre en paix avec autrui et soi-même, il est vital d'avoir un equilibre existenciel, que serait un bon cocktail sans une juste proportion de ses divers ingrédients, qu'en serait t-il d'une recette de cuisine, sans ce juste équilibre des forces, jusqu'à vous dire si ce n'est pas que tout est relié!