57/100 Futur être

Pour mon propre bien-être, avant les 10 années qui viennent et chaque jour qui passe, je serai meilleur avec moi-même, et avec les autres, j'avancerai sans avoir peur d'être déçu, car je saurai sentir les personnes, je me ferai confiance à mon instinct, en moi-même, je serai plus riche d'esprit, de corps, et de matériel, car il en dépend de moi et de mon futur être*.

56/100 Resume? After so much time?

Je me sens d'humeur mélancolique et pourtant très poétique, la situation actuelle ne s'y prête pourtant pas. J'ai renié mes plus proches, j'ai aimé et haï, chéri et flétri, ici est bien le seul endroit ou confronté à moi même, je peux y inscrire quelques lignes pour me rappeler... Il y a des moments très dur dans l'existence, je crois fermement que ce sont en ce moment les plus durs que j'ai connu, j'avance et j'en sortirai plus fort!

55/100 take a deep breath

Après la traversée du désert, ou je fis l'expérience d'un long passage à vide, ni vraiment joyeux, ni vraiment triste, tout simplement nonchalant et maussade à me laisser voguer par les aléas sinueuses de l'existence, je suis enfin devenu bien plus en contrôle avec moi-même, du moins je le sens, je n'ai plus trop d'à priori quant à ce que les autres peuvent penser de moi, des extensions de ma personne qu'ils peuvent s'imaginer par rapport à telle action, telle expression ou encore telle posture que j'ai adopté.

Je me rends compte alors que rien ni personne n'est dans mon esprit, tout en acceptant le fait qu'il y ait un mondeà l'éxtérieur de moi, et qu'il n 'a pas ou peu autant d'emprise sur ma personne qu'auparavant: en somme, ce que certains appellent destinée.

Que mes amitiées liées et déliées, ou encore les inimitiées, rien n'est là par hasard, et pourtant le hasard existe, il se trouve entre ces deux intervalles relationnelles. Tout comme en amour que beaucoup s'estiment mériter mieux. Pleurant sur leur sort de solitude, menant leur de vie de solitaire comme une force, une carapace indestructible, alors qu'ils se créent les remparts de leur propre isolement. La solitude ne devrait pas être forcée, mais belle et bien choisie. Là ou certains voient de la fatalité, d'autres y voient une opportunité, un lieu de changement de tous les possibles.

C'est pour cela, qu'au moment même ou j'écris ces lignes je réalise qu'en amour et dans ses alentours, ces amis et ces faux-amis, il y a Légion. Celui que j'étais auparavant, jurer aux quatres vents, affirmer être quelqu'un de fort et d'indépendant, et pourtant chaque relation naissante qui se présentait à moi, m'a prouver le contraire. Derrière une intelligence sublimée et fine, je voulais à tout prix quitter ma vie de personne esseulée pour une vie à deux, mais être en couple ce n'est pas être l'autre, je considérais ma solitude comme une tare, cela se ressentait dans mes rencontres, et adieu la cohérence qui n'était donc plus!

Alors qu'à présent je me rends compte qu'être seul, pour moi en tout cas, ce n'est pas quelque chose de si triste, loin s'en faut, je me rends compte que je suis prêt à être avec quelqu'un, tout comme je pourrais en décider autrement, car je ressens une très grande maîtrise de moi-même, et cette même sensation m'est de plus en plus famillière, je m'en accoutume sans pour autant m'en enivrer ou en abuser. Et je suis pourtant encore très loin de mon chemin originel et spirituel, le fait de savoir que je suis sur la bonne voie, allié à cette conviction grandissante, ainsi qu'à la somme de toutes mes expériences: c'est terriblement réconfortant!

Le travail a fini par porter ses fruits, et ces mêmes résultats me donnent la fierté et la satisfaction d'avancer d'autant plus pour les temps à venir! Fini le temps ou je me définissais par ce que je possédais, et finissait par acheter et effet d'entraînement toujours plus et de manière compulsive et maladive comme une accroc du shopping et du télé achat du dimanche, à être zombifié devant le petit écran,, à zapper de chaîne en chaîne, et à ne pas savoir à laquelle se raccrocher sans sombrer ni tomber dans l'ennui et les mornes journées ou le temps passe et rien ne se passe!A attendre la révolution, mais si je n'y mets pas de ma participation et de don de soi, rien n'arrivera! Oui vous l'aurez compris, derrière une apparente assurance, l'arbre qui cachait la forêt de la misère n'est pas loin, le portait est grossi volontairement, mais il est important que pour prétendre vivre en paix avec autrui et soi-même, il est vital d'avoir un equilibre existenciel, que serait un bon cocktail sans une juste proportion de ses divers ingrédients, qu'en serait t-il d'une recette de cuisine, sans ce juste équilibre des forces, jusqu'à vous dire si ce n'est pas que tout est relié!

54/100 seul contre tous, seul contre soi

De beaucoup se questionnent comment je m'y prends pour prendre les coups bas de l'adversaire, l'ennemi invisible qui vous poignarde dans le dos, vous laissant à votre propre sort à saigner à blanc dans l'atroce silence de toutes ces mi-nuits blanches.

Cela demande une certaine forme de résilience acquise avec l'expérience des années passées, tel un boxeur qui a appris à résister aux coups de poings devastateurs de son adversaire par rapport à un homme non préparé, ensuite à force de voir le style de combat ennemi, on peut lire quand faire appel à la défense qui permet d'amortir grandement les impacts.

Bien-sûr à force de recevoir trop de coups, on finira bien par s'écrouler et ne ressembler à rien, c'est là qu'entre en scène le talent d'esquive. Au contraire de la résistance, l'esquive ne subit pas, on manoeuvre, on recule, on passe à une forme d'action passive. Passive puisque rien n'est mené dans le concret pour attaquer, nénamoins on ne subit pas. Cette compétence requiert observation et discernement, sans quoi vouloir esquiver, pourrait se réveler pire que prendre le coup auquel on s'attend.

53/100 Let's Fight Once Again

Parmi mes fantasmes et désirs il y a un rêve: revenir à certains moments clés en arrière, triompher de ces vieux démons verbalement ou physiquement, par la force brute, la pure sagacité. Ces vieux comptes à régler que je prenais à bras le corps auparavant pour montrer à la face du monde que j'avais vécu, que j'avais ma coupe de souffrance, et que je pouvais les comparer, comme on compare des cicatrices de guerre entre vieux soldats de guerre.

A une époque il s'agissait de survivre, de se cacher, de savoir mentir, de faire comme si on vivait... On m'a menti, j'ai menti et donc je me suis menti, mais fallait t-il en arriver là?

A endurer les problèmes passagers de cette vie, j'oubliais les petits plaisirs que je jugeais futiles car j'avais rétréci leur importance

Ce beau masque que je mettais, qui cachait mon vrai visage, car j'avais peur du regard des autres, peur d'être si différent, vivant dans un passé bien trop acquis...

Est-ce qu'être authentique passe par tout ça? J'en doute fort, ce chemin m'est propre, un frisson me parcourt l'échine à penser à ce qui arrivera prochainement, tout est inconnu devant, tel un boxeur qui s'entraîne, je boxe dans le vide, m'imaginant un adversaire colossal face à moi. J'ai toujours aimé l'air de défi que la vie propose, c'est pour cela que je l'ai toujours vu tel un duel, pas forcément très loyal, car la vie peut-être une chienne, chienne de vie! Mais que voulez vous on ne choisit pas les conditions extérieures d'un combat!

Send me a sign I won't resign 52/100

Dans ce paysage pluvieux en plein retour à la maison, je roule sur cette route habituelle, celle-ci que j'ai pris tant de fois, les essuies-glaces balayent les gouttes de pluies par intermittence, afin de rendre la voie plus claire, y vois-je plus clair à présent? Sûrement beaucoup mieux, je continue avec ma cadence, malgré tous les propos que je peux entendre à mon propos, sur le fait que tout le monde autour de moi, a passé à la vitesse supérieure, alors que moi je préfère rétrograder et freiner, pour y aller de mon propre élan, car je veux tracer mon propre chemin...

La nouvelle Lune, le ciel est sombre, je suis guidé par quelques étoiles suspendues au dessus de moi, le temps que leurs lumières mettent à parvenir jusqu'à mes yeux est plus long que plusieurs existences additionnées que j'aurais pu mené... J'accepte ce fait.

Face à l'incertitude du moment présent et du futur, ériger mon passé comme un acquis ne serait pas des plus futiles, encore faut-t-il me poser les bonnes questions, sinon je n'aurais jamais les bonnes réponses...

Les questions sont nombreuses mais quitte à n'en poser que trois; les voicis: Me suis-je fourvoyé jusqu'il n y a pas très longtemps à propos de ma vie? Depuis que j'ai ouvert les yeux, ai-je maintenant une meilleure idée de comment l'améliorer? Au lieu de procéder à une volonté d'amélioration de ma personne par des exemples concrets, ne devrais-je pas plutôt me prendre en contres-exemples de ce qu'on m'a toujours inculqué en éducation à la fois parentale et scolaire, celles-ci qui m'ont toujours mis des barrières autant infranchissables qu'invisibles...

Ces bagages de vie qui ne servent qu'à nous mettre en tête des croyances limitantes, et plus que nous rendre service, elles n'ont fait que me desservir. Tôt dans ma vie, j'ai dû grandir et devenir un dur à cuire, la vie n'épargne personne... Voici une vie! Toute ma personne entière a toujours été un grand réfractaire des idées reçues, préconçues, du formatage des esprits, même si j'ai toujours voulu faire bien, mais à quels fins, si ce n'est pour mon propre bien ???

Alors à présent, je veux graver sur de l'airain avec mon diamant sur les âges*... Aller même me poser avec des contre-exemples pour avancer, les autres sont de très bons miroirs qui reflètent les exemples à suivre ou à proscrire, enfin car il faut bien mettre un terme à cette ébauche qu'il était nécessaire d'écrire comme on philosphe à coups de marteaux**, je ne prendrai donc que ce qu'il y a de mieux !

* et ** cf Nietzsche

51/100 Vivez et aimez

Si tu arrives à mettre du coeur à l'ouvrage dans ton travail autant que dans tes passions,

allier ses deux côtés qui font ta personnalité et les unir dans une seule et même pièce, tu tomberas

toujours sur la bonne pile et ne perdra jamais la face!

Half way through, and not even closer 50/100

"Les choses que l'on possède, finissent par nous posséder." Fight Club

"Trente rayons convergent vers un moyeu

Mais c’est le vide médian

Qui fait marcher le char.

On façonne l’argile pour en faire des vases,

mais c’est du vide interne

que dépend leur usage.

Une maison est percée de portes et de fenêtres,

C’est encore le vide qui permet l’habitat.

L’être donne des possibilités,

C’est par le non être qu’on les utilise."

Lao tseu

Il y a des objets qui surplombent ma maison, dont je n'ai plus besoin aujourd'hui, qui m'encombre plus qu'autre chose, des choses dont il serait préférable que je me sépare, non seulement pour alléger ma personne, mais également pour mieux redémarrer ma vie. Du matériel qu'il est difficile de se détacher car il a fait partie de ma vie durant quelques années, il a fini par s'attacher à moi, ou moi à lui, mais dussé-je m'en séparer, aurais-je enfin moins de contraintes?

A présent, qu'en est-t-il de ma propre personne: curieux comme tout, possédant des lubies, passant de l'un à l'autre, du vide au plein, de l'être au non-être, sans jamais atteindre aucune de ces deux proportions dans leurs extrêmes; je possède bien des qualités, mais également des défauts, les lister et je n'en terminerai jamais, tout comme il en est de mes qualités. Si on y réfléchit d'un point de vue artistique, en dessin, les traits en trop d'une esquisse reçoivent un gommage, et si ce serait une sculpture, un bloc d'argile serait taillé peu à peu de son trop plein de matière jusqu'à obtenir l'Oeuvre...